Margot Phaneuf, PhD.
Septembre 2018
Jean Cocteau écrivait : le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel et incertain. En soins infirmiers, ce n’est guère plus facile d’apprécier nos patients, puisque notre perception tient à aussi peu de choses que leur humeur, leur agressivité voire, leur violence. Mais, quelles que soient leur réaction à nos bons offices, nous devons prendre en compte la douleur, la frustration et possiblement la peur qui sous-tendent leur force d’opposition. Il en va ainsi parce que nous sommes responsables de la relation soignante-soigné et susceptibles de pouvoir l’influencer positivement.
Les conflits infirmière-patient
Au cours de notre travail infirmier nous rencontrons parfois des malades avec lesquels il est difficile d’établir un lien de confiance. La question se pose alors de savoir devons-nous insister, leur parler de notre difficulté, leur faire des reproches ou les éviter le plus possible? Certains sont impolis, vulgaires, séducteurs, agressifs, critiques ou argumentatifs et même hostiles, alors comment faire pour réussir à exécuter un travail vraiment professionnel dans ces conditions.
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Et si l’intolérable arrivait : l’agressivité en milieu de soins